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DAURADE ROYALE

son corps est ovale, trapu, très haut, et ses flancs sont comprimés ; sa tête est massive, sa denture très solide. Ce poisson dégage une forte impression de puissance, la dorade possède de 4 à 6 canines, mais aussi des molaires disposées sur 4 rangées dont elle se sert pour broyer les coquillages, même les bulots ne peuvent y résister, ceci lui vaut son surnom de « gueule pavée ». Ce poisson naît mâle et se transforme ensuite en femelle, les plus grosses daurades sont ainsi des femelles, elles peuvent atteindre 70 cm de long pour un poids de plus de 7 kg. La daurade doit son nom (et son surnom de sourcil d’or) au croissant doré situé entre ses yeux. Deux taches sombres soulignent la partie supérieure de ses opercules. Arrivant au printemps pour repartir à l’automne, elle est présente à la côte durant la belle saison. Les élevages ostréicoles ou mytilicoles sont très favorables à son assiduité, elle y trouve une nourriture abondante et facile. Elle obéit à des rythmes dépendant largement des mouvements d’eau liés aux marées, ce qui fait que d’un jour à l’autre les passages de daurades sur un secteur interviendront souvent à la même heure/marée. C’est un poisson euryhalin, c’est-à-dire qui supporte de grandes variations de taux de salinité, et qui peut, de ce fait, remonter dans les estuaires ou dans les étangs littoraux. Elle est friande de crustacés et de vers marins qu’elle déniche sur le sable et sur les accores rocheux, cependant elle ne dédaigne pas les poissons. Les meilleurs moments pour les capturer semblent coïncider avec les périodes de faible luminosité (ciel couvert, crépuscule, lever de soleil, nuit). C’est un poisson très difficile et rusé, ce qui oblige bien souvent le pêcheur à employer des montages fins et coulissants pour parvenir à la séduire. Poisson très recherché pour son combat au bout de la ligne, il l’est aussi pour la richesse de sa chair. Vous la tenterez à l’aide de divers coquillages, de bibis ou de crabes mous, voire même avec des morceaux de sardine ou de calmar en hiver sur la côte méditerranéenne. Les pêches à soutenir ou en surf-casting, sont les plus couramment utilisées pour cibler la « royale ».

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