poisson osseux pélagique, il fait partie de la famille des scombridés. Ce poisson est formé pour la nage, en effet il fait partie des rares poissons qui ne peuvent s’arrêter de nager, leur mouvement est nécessaire à leur respiration. Ils sont privés de vessie natatoire et coulent s’ils s’arrêtent de nager. Il a un corps fuselé, élancé à l’image d’une ogive, avec les flancs légèrement comprimés. Son ventre est blanc nacré et son dos est verdâtre à bleuté, marqué de zébrures noires. C’est un des poissons les plus pêchés dans nos eaux côtières. Ne pouvant, en raison de l’absence de vessie natatoire, chasser à l’affût, ce carnassier opère en bancs souvent très denses. Ce particularisme lui permet cependant de se déplacer très rapidement verticalement dans la couche d’eau, et ainsi d’échapper à beaucoup de ses prédateurs. Il se nourrit essentiellement de sardines, de sprats et d’anchois. Il se rapproche de la côte quand la température de l’eau atteint 12 à 14°C. Il mesure 15 cm au bout d’un an et 30 cm au bout de 2 ans. Il peut atteindre les 50 cm pour 2 kilos, ces poissons ont alors 20 ans. Sa taille minimale légale de capture est de 30 cm en Mer du Nord et de 18 cm en Méditerranée. Très bon combattant si on se réfère à sa taille, il est très intéressant de le pêcher a l’aide d’un matériel ultra léger, certains arrivent à le prendre à la mouche du bord sur des secteurs spécifiques, il est attiré par tout ce qui bouge ou ce qui brille. Sa pêche n’est pas très difficile, surtout si l’on pêche à la mitraillette. On le pêche souvent à la ligne flottante du bord, à ce moment on utilisera des appâts comme les fleurettes de maquereau, les sprats, les languettes de calmars, les petits vifs. Le maquereau est aussi un excellent appât, mais il faut l’utiliser le plus frais possible. On peut le découper en fleurettes, ou bien l’utiliser en morceaux, ou encore entier selon les poissons que l’on recherche. C’est un très bon appât pour le maquereau, l’orphie, le bar, le congre.