La Nouvelle Zélande est un pays magnifique située à l’est de l’Australie. En fait la Nouvelle Zélande est composée de deux îles : l’île du nord et l’île du sud. La capitale de ce pays est Wellington et se trouve sur l’île du nord. Dans ce pays, vous pouvez trouver des montagnes, des volcans et des glaciers. Ce pays est aussi connu dans le monde entier car il a servi de décor aux célèbres films de la saga “Le Seigneur des anneaux” de Peter Jackson. Ses rivières et sa face maritime gigantesque sont propices à des pêches miraculeuses en Nouvelle Zélande. Voici le récit de Youk100fr pour cette belle session de pêche dans ce beau pays !!
Les techniques de pêche pour la Nouvelle Zélande
Dans les rivières néo zélandaises vous pouvez pêcher des truites, des saumons et aussi des impressionnantes anguilles. En mer, vous pouvez croiser la route de marlin (grand marlin, marlin bleu, marlin noir), thon, kingfish, requin et kahawai.
Pour la pêche en rivière, privilégiez une canne à pêche légère et un bon 22% pour combattre les truites puissantes et les forts courants. Emmenez vos petits et moyens leurres (Poissons-nageurs, cuillers, leurres souples, ondulantes). Voici les meilleurs leurres pour la pêche en rivière en Nouvelle Zélande :
- les petites tailles de crankbaits illex (RS 150, Water Monitor, squirrel)
- luckycraft (Petites tailles de Flashminnow et B’Freeze)
- rapalas (3, 5, et 8cm)
- leurres souples plutôt de couleurs sombres
Vous pouvez également utiliser des cuillers comme les vibrax et streamepp’s
Les rivières en Nouvelle Zélande sont le paradis de la pêche à la mouche. Pour cette technique de pêche privilégiez une canne réservoir ou une canne plus courte selon vos préférences (petites, grandes rivières, mais avec le vent de Nouvelle Zélande les réservoirs sont difficiles à fouetter). Pour les mouches, n’hésitez pas à utiliser les mouches françaises, sèches et noyées, et n’oubliez pas les petites tailles. J’ai eu peine à y croire mais les meilleures étaient celles montées en 16, 18 et 20… à vos culs de canard !
A ne pas oublier : appareil photo, un coupe vent et K way, waders, lunettes polarisantes, crème solaire. Enfin, la douane ! la NZ est très protectrice, n’emmenez pas de nourritures, faites stériliser vos mouches et leurres, il faut que tout soit très propre (pas de terre sous les semelles !).
L’Eldorado du pêcheur de truites
La Nouvelle Zélande est vraiment le paradis de l’ « Angler ». Connaissez vous ce terme angler ? Il désigne un pêcheur respectueux de son environnement, des poissons et de la rivière, il est idéalement un pêcheur à la mouche… Un paradis je disais… et comment ! l’eau est partout : 700 rivières et 200 lacs, depuis la montagne aux fjords, en passant par les gorges, plaines et marais, que de regret d’être déjà de retour en France !
Même si cette destination est la Mecque des pêcheurs à la mouche, soyez tranquille, j’y ai passé plus d’un mois, tout le monde y parle de pêche, on voit des animations pour la pêche partout, des magasins de pêche dans tous les villages mais le seul pêcheur que j’y ai vu est un irlandais avec qui j’ai sympathisé le temps d’une matinée.
Un irlandais ? Etonnés vous aussi ? Il n’ a pas son paradis chez lui… “too easy, too easy!” il me disait, il vient un mois par an pour pêcher la truite brune en Nouvelle Zélande : des poissons de qualité, d’une défense impressionnante bien sûr, mais avant tout des rivières, des torrents et des ruisseaux inoubliables à traquer.
La pêche à la mouche sur la Clutha River en Nouvelle Zélande
Sur la Clutha River juste en aval de Wanaka, j’avais repéré un bon poste la veille en passant sur ce pont de fer, quelques kayaks qui passaient et un courant très puissant avec 5 mètres de profondeur voire plus dans le chenal et sur la droite depuis le pont une cassure parfaite, quelques branches, de gros cailloux, et à peu près accessible par le pêcheur !
J’ai pêché près d’une heure dans la cassure avec plusieurs leurres, en vain ! puis j’ai eu cette attaque en plein dans le courant juste à la chute de mon leurre, mais décrochée. La belle. J’ai donc essayé de me placer sur ce rocher avançant, lancé dans le chenal, et ouvert le pickup : 15, 20, 30 mètres de fil et j’ai bloqué dans le courant. Ce dernier était tellement puissant que ma 2m10 pliait (déjà !) en deux. J’imaginais et je sentais alors mon petit poisson nageur plonger vers le fond, la bavette grattait les galets, et sans mouliner, j’alternais des relâchers brusques et des tirées lentes, tel un poissonnet plaqué sur le fond remontant de temps à autres pour attraper quelques vers emportés par le courant. Cinq minutes après, un choc brusque dans la canne, décroché. Un deuxième boum dans la canne et je me fais arracher la canne des mains, le frein chante, 3 secondes et je vois la truite sauter à 25 de moi hors de l’eau, le fil casse !Elle, continue de sauter pour se débarrasser de mon leurre j’en reste stupéfait : mon frein était très bien réglé, j’attendais ce poisson depuis plus d’une heure, et forcément… j’adorais ce petit leurre. J’étais comblé, une truite de taille modeste, qui fout le camp avec mon leurre fétiche !
Avec un autre leurre, mais toujours en bloquant mon leurre sur le fond à distance, j’ai pu toucher quelques poissons plus gros par la suite. Et pourtant voyez vous de quelle truite je me rappelle le mieux ? Celle que je n’ai pu attraper et qui a été la plus maline !
Le ruisseau du fermier
Ah oui, je ne vous l’ai pas encore dit, la Nouvelle Zélande c’est 75 millions de moutons ! des lamas aussi et quelques vaches qui pâturent les grasses prairies des montagnes. C’était au dessus de Masterton, chez un fermier éleveur de 6000 moutons, 1000 ha, mais c’est une petite exploitation ! Il m’a dit qu’il y avait bien quelques truites dans le ruisseau qui draine ses terres mais « jamais vu un pêcheur depuis que je suis installé ! ». Sur le pont je repérais déjà une petite brune (une truite bien sûr…) de 35 cm et hop elle m’a vu, elle s’est planquée.
J’ai donc marché un peu afin de repérer des gobages, c’était un ruisseau splendide qui zigzaguait paisiblement dans ces verts pâturages mouchetés de blanc, quelques arbres en bordure et des végétaux secs suspendus aux branches marquaient la ligne des dernières crues. Enfin j’ai repéré un poisson, de belle taille, j’ai approché, discrètement pourtant et elle a disparu.
J’ai attendu un long moment, sans bouger en contemplant ce fabuleux « creek », puis ma truite est revenue à son poste, elle était à 5 mètres de moi, persuadé qu’elle me voyait, j’ai essayé quelques mouches sèches en lançant à l’arbalète mais c’est une petite nymphe qui l’a séduite…
Un joli combat, des couleurs magnifiques, plusieurs séances photos : la canne et l’appareil dans chaque main le poisson dans l’eau, vite la décrocher et la remettre dans son élément en la réoxygénant avec attention. Soulagé… je vois encore ma belle brune, ma big browm regagner sa rivière… merci encore à toi.
Les anguilles en Nouvelle Zélande
La Nouvelle Zélande, c’est plein de surprises pour les amoureux de la nature, vous connaissez les fjords par exemple ? Ce désert de montagnes au climat très humide est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, une épaisse forêt pluviale couvre les pentes très abruptes qui enserrent 14 fjords et 5 grands lacs glaciaires, rendant l’intérieur des terres pratiquement impénétrable ! Des pêcheurs fortunés s’y offrent des raids de pêche en… hélicoptère !
Alors les anguilles en Nouvelles Zélande, impressionnantes comme tout le reste : avec leur bon 1,40 m de moyenne ce sont les plus grosses anguilles du monde, à vrai dire, elles sont plutôt de la taille d’un congre, les plus grosses font 8 à10 kilos, ce sont les femelles, qui peuvent atteindre 30 à 40 ans !
Ces anguilles j’en ai vu partout : un ami fermier venait de tuer un mouton, il avait disposé au bout d’un ficelle les abats dans un tout petit ruisseau. Il m’a dit « just wait for a moment and look ! » … en moins de 5 minutes deux grosses anguilles sont venues agripper les appâts, et ce fût un véritable spectacle de voir toutes ces grosses anguilles remonter le ruisseau.
Toujours dans la même vallée, et dans un autre ruisseau j’ai capturé une jolie truite qui approchait les 2 kilos, sur un petit cul de canard, et pendant le combat, une de ces grosses anguilles ; effrontée, essayait d’attraper la truite qui se débattait en surface, j’ai dû me dépêcher de la sortir de l’eau pour la décrocher, sans quoi, elle se serait fait entailler la queue !
Le No Kill en Nouvelle Zélande est très répandu
Les pêcheurs neo-zélandais ont mis en place des règles de capture (limite de 2 poissons par jour par pêcheur), pour la simple raison de limiter les abus de la part de certains touristes pêcheurs. Les locaux, n’apprécient pas de garder leur poisson pour le manger, et relâchent toutes leurs captures. Il en est de même pour le reste: ils ne mangent pas de lapins, pas de canard, pas d’anguilles, pas de pigeons.
La pêche à la truite à Gore
Gore est une ville de la région de Southland, dans le Sud de l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande. C’est la capitale internationale de la truite brune, on rencontre plein de pêcheurs des 4 coins du monde dans les backpackers, mais aucun au bord de l’eau. J’ai pêché une matinée là bas en compagnie de notre cher Irlandais, équipé à merveille et amoureux passionné pour les truites brunes, merci à lui de m’avoir fait découvrir ce coin de rivière au cœur de la plaine au Nord de Gore, un bras de rivière qui regorge de truites étonnamment futées. On m’avait dit ce matin-là : en sèche seulement, elles prennent que ça !Lui, a repéré une grosse, et l’a traquée pendant près de 2 heures et demi, toute la boîte de mouche y est passée, il est revenu me voir, désespéré, comme s’il fallait que je le console…
De mon côté j’avais tenté quelques truites, ou plutôt, j’avais longuement admiré leur plaisir de gober des mouches imaginaires au plus près de celle que je leur proposais ! Mais cette matinée s’est très bien terminée, j’ai pu capturer une magnifique truite, sur un petit chironome, j’étais heureux comme un môme récompensé avec mérite !